Histoire

PEN club a été créé à Londres en 1921.

A peine un an après, en 1922, naissait PEN club Belgique qui devenait ainsi un des premiers centres avec les USA et la France. Les plus grands écrivains belges ont appartenu au Pen dont le moindre n’est pas le Prix Nobel Maurice Maeterlinck qui fut président international de l’association.

Le Centre francophone de Belgique fut fondé à l’initiative de Louis Piérard, journaliste et grand voyageur. C’est à sa fille Marianne Pierson-Piérard, nommée plus tard Vice-Présidente du Centre, que l’on doit le récit de la réception de son père et d’elle-même (alors jeune fille) à Londres en 1922 par M. Galsworthy et Mrs Dawson-Scott (fondatrice de PEN). Parmi les principales réceptions, on peut citer celles de Jean Giraudoux, Blasco Ibanez, Colette, Panaït Istrati (en 1927) qui, au bout de deux jours, a ʺfui les emPENnés belges qui portent le soir un habitˮ (queue de pie). »

Huguette de Broqueville, fut Présidente du Centre Pen francophone de de Belgique jusqu’à son décès en 2015.

En janvier 2016, l’association prend le statut d’asbl sous le nom de PEN Club Belgique. Sont alors élus comme président l’écrivain Jean Jauniaux, et Elise Bussière comme secrétaire.

L’ambition de la nouvelle association est de développer ses activités dans un contexte où la promotion de la littérature en tant qu’instrument de compréhension mutuelle et la défense du droit à la liberté d’expression sont de plus en plus indispensables. Instrument de cohésion sociale et de dialogue interculturel, PEN Belgique, comme l’ensemble des centres de PEN International, doit devenir un interlocuteur sur la scène régionale, communautaire, fédérale, européenne et internationale. PEN Belgique ne peut mener son action que grâce à la fidélité de ses membres et aux subsides publics.

Louis Piérard

Louis Piérard, fondateur de PEN club Belgique, est né en 1886 à Frameries et mort à Paris en 1951. Ecrivain et militant politique socialiste, à 23 ans, il est élu député de Mons. Pendant 33 ans, son activité parlementaire l’orientera vers la défense des artistes et des écrivains et l’organisation des loisirs pour les travailleurs. Il est à l’origine du Fonds national de littérature. Il fréquenta Verhaeren, Elskamp, Maeterlinck… Défenseur des journalistes, il en était un lui-même. Il collabora, entre autres, au journal Le Soir au Times de Londres et La Prensa de Buenos-Aires. En 1949, il entre à l’Académie royale de langue et de littérature françaises.