Livre d’or

15 février 2019: Rencontre à la FLB – Andreï KOURKOV

Dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles, la Place de l’Europe a accueilli une rencontre entre le président du PEN club Ukraine, Andréi Kourkov, et le président de PEN club Belgique, Jean Jauniaux.

L’entretien mené par ce dernier a porté sur le roman de l’écrivain ukrainien Vilnius, Paris, Londres (éditions Liana Levi pour la traduction française), son premier roman qui ne se déroule pas en Ukraine et qui ne contient pas de personnage ukrainien. Cet échange a permis d’évoquer la manière dont la littérature de fiction en général permet de décrire et de rendre intelligible la géopolitique y compris la plus complexe, en la plaçant à hauteur d’homme. Il y a également été question de la situation régnant en Ukraine depuis la révolution de février 2014, les manifestations de la place Maïdan, l’annexion de la Crimée par la Russie et la guerre du Donbass, qui a déjà fait plus de 10 000 morts.

Andréi Kourkov et Jean Jauniaux ont abordé, en conclusion de cet entretien, les actions que mènent les centres nationaux de PEN International pour réaliser les objectifs qu’ils se sont donnés : la promotion de la littérature et la défense du droit à la liberté d’expression.


10 décembre 2018: Grande Rencontre – Emmanuel PIERRAT

Emmanuel Pierrat, Président du PEN français, avocat, écrivain, chroniqueur à Livres Hebdo, est venu nous parler de liberté d’expression et de censure, sujets chers aux centres PEN. Il a fait profiter l’audience de son expérience d’avocat et de sa grande culture pour pimenter avec humour son exposé d’anecdotes historiques et actuelles. Il nous appelle à la plus grande vigilance : en effet, si auparavant, la censure était une censure d’État, qui s’est ensuite privatisée, incarnée par des groupes de pression (intégrismes religieux, politiques…), supprimant du passé ce qui gêne, aujourd’hui, elle est devenue auto-censure. Ce qui rend le phénomène plus pernicieux encore. Et la littérature ne fait pas exception. Il évoque, par exemple, les sensitivity readers qui décèlent, avant publication d’ouvrages, les risques de procès ou qui veillent, outre-Atlantique, à ce que les différentes communautés soient représentées. Au nom de nobles causes, c’est une véritable censure qui s’opère. Que prône alors Emmanuel Pierrat ? L’action plutôt qu’une bienveillance passive, c’est-à-dire investir dans les voies médianes que sont l’éducation ou les appareils critiques.

Emmanuel Pierrat, Président du PEN français, avocat, écrivain, chroniqueur à Livres Hebdo, est venu nous parler de liberté d’expression et de censure, sujets chers aux centres PEN. Il a fait profiter l’audience de son expérience d’avocat et de sa grande culture pour pimenter avec humour son exposé d’anecdotes historiques et actuelles. Il nous appelle à la plus grande vigilance : en effet, si auparavant, la censure était une censure d’État, qui s’est ensuite privatisée, incarnée par des groupes de pression (intégrismes religieux, politiques…), supprimant du passé ce qui gêne, aujourd’hui, elle est devenue auto-censure. Ce qui rend le phénomène plus pernicieux encore. Et la littérature ne fait pas exception. Il évoque, par exemple, les sensitivity readers qui décèlent, avant publication d’ouvrages, les risques de procès ou qui veillent, outre-Atlantique, à ce que les différentes communautés soient représentées. Au nom de nobles causes, c’est une véritable censure qui s’opère. Que prône alors Emmanuel Pierrat ? L’action plutôt qu’une bienveillance passive, c’est-à-dire investir dans les voies médianes que sont l’éducation ou les appareils critiques.


10 septembre 2018: Grande Rencontre – Daniel BALTASSAT

La parution du roman La tristesse des femmes en mousseline a été l’occasion de recevoir son auteur Jean-Daniel Baltassat lors d’une rencontre littéraire PEN. Baltassat fait du roman un formidable instrument d’investigation de l’Histoire, en mettant en scène Paul Valéry et Berthe Morisot. Lors de cette rencontre, interrogé par Jean Jauniaux, il a exploré un questionnement qui le hante : en écrivant sur l’art, le poète-romancier ne nous rappelle-t-il pas que la littérature nous aide à appréhender le réel et explore, avec le lecteur, sa complexité ?  Parce qu’il sait que l’imaginaire se confond avec le réel, jouant de la vérité inaccessible de l’Histoire et du mensonge indispensable de la littérature.


2 mai 2018: Grande Rencontre – Maurizio SERRA

Écrivain érudit et diplomate italien, Maurizio Serra, en tant que véritable « maître styliste dans deux langues européennes », pour reprendre une formule de Jacques De Decker, a écrit en français une biographie littéraire de D’Annunzio. Le 2 mai 2018, il était l’invité d’une rencontre littéraire co-organisée par PEN club Belgique, l’Académie royale de langue et littérature françaises et l’Istituto Italiano di Cultura. Sa biographie de D’Annunzio est la dernière d’une trilogie de biographies consacrée à des écrivains européens, qu’il qualifie volontiers de concerto, dont les deux premiers mouvements sont dédiés à Malaparte (Prix Goncourt de la biographie) et Italo Svevo. Lors d’un exposé brillant, Serra a témoigné de la grande scrupulosité de son approche afin de percer l’épaisseur des préjugés qui entourent D’Annunzio, écrivain injustement oublié. Il a aussi rappelé, à titre d’anecdote, que D’Annunzio a d’abord refusé d’entrer à l’Académie en Italie, parce que, membre depuis huit ans de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique – où avait lieu la rencontre du 2 mai -, il n’y avait encore jamais siégé.


23 février 2018: Foire du Livre – Asli ERDOGAN

Dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles 2018, dont Asli Erdogan était l’invitée d’honneur, PEN Belgique a participé à une rencontre particulièrement émouvante avec l’écrivaine turque. Asli Erdogan, autorisée à voyager en dehors de la Turquie depuis quelques semaines seulement, y a évoqué les conditions de sa vie de prisonnière, la solidarité indispensable avec ses amis écrivains, journalistes, intellectuels emprisonnés dans les geôles turques, mais aussi la souffrance consentie de l’exil auquel elle est dorénavant contrainte.

Elle a répondu avec une émotion aussi intense que communicative aux témoignages et aux questions que lui soumettaient la journaliste Martine Cornil, Jean Jauniaux, Président du centre belge francophone de PEN International et Michèle Idels, co-directrice des éditions des Femmes qui a publié le collectif Poètes vos papiers, en soutien à Alsli Erdogan.

Cette soirée a constitué un des points forts de la Foire du Livre de Bruxelles, mais aussi du calendrier des activités de PEN Belgique parce qu’elle a été l’occasion d’accueillir officiellement Asli Erdogan en qualité de membre d’honneur de l’association de défense de la liberté d’expression. Une manière de soutenir moralement les écrivains emprisonnés mais aussi d’éviter qu’ils ne tombent dans l’oubli de la communauté internationale.


22 janvier 2018: Grande Rencontre – Gérard de CORTANZE

Lors d’une introduction très en verve, Jacques De Decker, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, a rappelé que Gérard de Cortanze avait connu la particularité, lors de sa réception à l’Académie, de devoir prononcer un double hommage, celui de Robert Mallet et d’Yves Berger, en raison de la mort prématurée de son prédécesseur immédiat.

En réponse à Jean Jauniaux, Gérard de Cortanze a poursuivi le récit de son destin particulier en évoquant sa lignée hybride : classe ouvrière par sa mère et aristocratie piémontaise par son père, puis a raconté comment, pour échapper au 25 m² de la banlieue parisienne où il a grandi, il s’est investi dans l’athlétisme, le cinéma et la lecture, et enfin ses amitiés avec Carlos Fuentes, Julio Cortazar, Mario Vargas Llosa ou Paul Auster.

En abordant son dernier roman, il établit un parallèle entre le concert de « Salut les copains », place de la Nation, à Paris, en 1963 et la marche, place de la République, à Paris, en janvier 2015 (en réaction aux attentats terroristes qui avaient frappé la France quelques jours plus tôt) et s’interroge sur ce qui fait que, cinquante ans plus tard, nous nous retrouvions à défendre les valeurs que nous croyions acquises après la Guerre ? Au fil de la discussion, il décrit également son processus d’écriture : un long temps de recherche, suivi de l’écriture de scénarios pendant neuf mois, dont découlera l’écriture du roman lui-même en trois mois… pour notre plus grand plaisir.


13 novembre 2017: Grande Rencontre – Yann KERLAU

Jean Jauniaux a reçu à l’occasion d’une rencontre littéraire de PEN club Belgique l’écrivain Yann Kerlau. Yann Kerlau est avocat, essayiste et passionné d’Histoire. Après une biographie de Cromwell et un premier roman au sujet de la reine Christine, Yann Kerlau nous offre l’histoire de Jeanne la Folle. Écrire l’histoire d’une reine insoumise qui a vécu 76 ans dont 49 ans emprisonnée est une gageure que Yann Kerlau relève brillamment. Jean Jauniaux, qui a fait une chronique de ce dernier roman, s’est entretenu avec lui sur ses choix narratifs : l’époque, les trois narrateurs successifs, la narration à la première personne, le choix des personnages… Grâce à un échange inspiré et inspirant, l’assemblée perce la lignée des rois catholiques et sent vivre, aimer et souffrir celle qui a été écartée du pouvoir par son père et qui a épousé (à Lier en Belgique) et aimé Philippe de Habsbourg dit «Le Beau». Jeanne de Castille donnera 6 enfants à ce dernier dont le futur Charles Quint, appelé Charles de Gand à son arrivée en Espagne parce qu’il ne parlait pas un mot d’espagnol, nous apprend Kerlau. A travers un récit fait de chair et de sang, l’auteur donne aussi à voir la place de la religion dans le pouvoir, la violence familiale et le désarroi poignant d’une reine, d’une mère et d’une épouse, comme si nous étions dans un «temps


9 octobre 2017: Freedom of speech avec Nadezda AZHGIKHINA

La projection du documentaire en mémoire de Yury Shchekochikhin, journaliste et membre de la Duma, lors d’une  belle soirée organisée par Librebook – Bruxelles en collaboration avec Free Word Association, la European Federation of Journalists – EFJ et PEN CLUB Belgique a été l’occasion de se souvenir de personnes qui ont cru et œuvré à un monde meilleur. 

Le court-métrage revient sur des séquences de la vie du journaliste d’investigation, particulièrement au moment de son travail au Komsomolskaya Pravda et au Literaturnaya Gazeta avant la chute de l’Union soviétique. D’inestimables pièces d’archives, comme les images d’une salle d’audience à Odessa en 1990 où des membres du KGB sont traduits en justice, ont été retrouvées afin de monter ce documentaire.

À l’issue du visionnage, Alexander Mineev, correspondant de Novaïa Gazeta, a pris la parole : « J’ai rencontré Yuri en 1971 et je reconnais plusieurs de mes collègues dans le film. Malheureusement, certains d’entre eux ne sont plus en vie. Mais il est important de se rappeler que la perestroïka n’a été rendue possible que par des gens comme Yuri. Bien sûr, il y avait Gorbatchev. Mais il avait besoin de gens comme Yuri. »

Son épouse, la journaliste russe Nadezda Azhgikhina, a lancé un appel à l’engagement : « Nous devons mobiliser les jeunes. Sans les jeunes, il ne serait pas possible d’envisager le changement. » Elle a ensuite clôturé la rencontre en soulignant l’importance d’efforts conjoints pour faire évoluer la liberté d’expression en Russie et en a profité pour remercier, au nom de The Free Word Association, PEN International pour leur soutien à la publication de leur rapport 2017.


27 juin 2017: Grande Rencontre – Svetlana ALEXIEVITCH

Svetlana Alexievich, Prix Nobel de Littérature 2015, a été l’invitée de PEN club Belgique le 27 juin 2017. La rencontre était organisée sous le patronage du Parlement européen à l’instigation des parlementaires Rebecca Harms (Verts) et Sandra Kalniete (Démocrates-Chrétiens).

Devant une salle avec plus de cinquante pays représentés, Svetlana Alexievich a évoqué l’époque soviétique et la Russie d’aujourd’hui. Avec son regard bienveillant et un sourire posé, elle s’est également exprimée sur le sens qu’elle donne à l’écriture. Dans ses romans de voix, elle creuse un monde vivant, au-delà des nations, dans le but de comprendre l’Histoire. Par les tonalités neuves qu’elle insuffle à ses récits, elle tente de trouver les rouages peu connus de l’âme humaine, même s’il lui faut pour cela approcher la profondeur du mal, ce mal hypnotisant qui nous renvoie à notre humanité et à notre souffrance. « Pourquoi nos souffrances ne se convertissent-elles pas en liberté? Sont-elles vraiment inutiles? », s’interroge sans relâche Svetlana Alexievich.

L’intégralité de la rencontre est visionnable, en trois versions linguistiques (français, russe et anglais) via ce lien 

Et l’interview que Svetlana Alexievich a accordée à Jean Jauniaux, Président de PEN club Belgique est disponible sur la webradio Espace-Livres.

​photo: ©  Parlement européen


22 mai 2017: Grande Rencontre – Fanny ARDANT et Jean-Daniel BALTASSAT

Fanny Ardant et Jean-Daniel Baltassat étaient les invités de la Rencontre PEN club Belgique du 22 mai 2017 au cinéma Vendôme. En amont de la projection du film Le divan de Staline, adapté par Fanny Ardant du roman de Jean-Daniel Baltassat, Jean Jauniaux a échangé avec les invités autour de différentes thématiques : écrire l’Histoire par le biais du roman, la nécessité d’explorer le passé pour nourrir le présent, l’écart entre le récit romanesque et la réalisation cinématographique, les personnages de Danilov, l’artiste de l’éternité, et Lidia, l’ancienne maîtresse…

Lors de cette chaude soirée de printemps, la salle était comble. Fanny Ardant y a fait le récit de sa rencontre avec le roman de Jean-Daniel Baltassat. C’est, entre autres, la sensualité d’une « écriture fluide et forte qui force à entendre les sons et voir les images » qui lui a donné envie d’en faire un film. Dans ce film qu’elle qualifie de crépusculaire, centré sur le tourment de Staline face à lui-même, Gérard Depardieu y incarne le petit père des peuples de façon saisissante. Fanny Ardant s’est plu à mettre en scène une période entre chien et loup où les contours sont tellement flous qu’il est difficile de distinguer l’ami de l’ennemi, une époque où l’on ne sait plus si le monde sauvage est dans la forêt ou chez les êtres humains.

Jean-Daniel Baltassat, l’auteur du livre, n’en est pas à son premier roman historique. Il nourrit la conviction profonde qu’une « des plaies de notre époque est de mal se souvenir du passé et de n’en pas faire une semence ». Dans ce roman qui nous plonge dans une des tyrannies les plus sanglantes du XXe siècle, née de l’utopie fracassée du communisme, Baltassat mêle l’invention au réel. Tout au long de la soirée, il évoque son rapport au réel, sa matière première, et au réalisme qu’il n’apprécie pas beaucoup. Jouant de la vérité inaccessible de l’Histoire et du mensonge indispensable de la littérature, il nous emporte dans une suspension salutaire de l’aveuglement.


13 février 2017: Grande Rencontre – Didier DECOIN

Didier Decoin, journaliste, scénariste et romancier (prix Goncourt à 32 ans), a inauguré avec verve la saison 2017 des Rencontres de Pen Club Belgique. Un beau moment de partage où Didier Decoin nous a parlé du rapport entre l’auteur et le lecteur, de ces choses que l’écrivain n’ose écrire et qu’il laisse au lecteur le plaisir de débusquer, des non-dits qui sous-tendent les grands récits… Parlant de non-dits où les Japonais sont maîtres, il a évoqué son dernier roman Le bureau des jardins et des étangs qui nous immerge dans le Japon du XIIe siècle. La puissance d’évocation que le lecteur trouve dans son style en fait un superbe récit sensoriel aux confins d’une initiation spirituelle.

Enfin, s’inscrivant, entre son père et son fils, dans une lignée de raconteurs d’histoires, Didier Decoin observe que la littérature d’aujourd’hui épouse le même mouvement que celui de la société. Elle voit naître nombre d’écrivains engagés dont le monde a tant besoin pour défendre notre fragile liberté.


19 décembre 2016: Grande Rencontre – Florence NOIVILLE

Observatrice de la littérature internationale, romancière, critique littéraire, Florence Noiville a clôturé la saison 2016 des rencontres de PEN Belgique le 19 décembre 2016 au Palais des Académies. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger avec la responsable littérature étrangère du Monde des Livres à propos des portraits d’écrivains qui composent son dernier ouvrage, Ecrire c’est comme l’amour mais aussi de sa pratique de critique littéraire et de son univers romanesque.

Spécialiste de littérature étrangère contemporaine au journal Le Monde, Florence Noiville a publié trois romans chez Stock, un récit biographique consacré à Isaac B. Singer et deux recueils de portraits d’écrivains So British (éd. Gallimard) et Literary Miniatures (Seagull Books). Jean Jauniaux a évoqué avec elle  ce dernier ouvrage, composé de portraits initialement publiés dans Le Monde, puis édités outre-Atlantique, et enfin revenus vers nous dans leur version originale sous un titre emprunté à l’un de ses modèles : Écrire c’est comme l’amour (éd. Autrement).


3 décembre 2016: journée « Littérature et engagement »

Dans le cadre du centenaire de la naissance de Pierre Emmanuel, l’Association Charles Plisnier a organisé, en partenariat avec PEN club Belgique et Lettres en Voix, une journée autour du thème « Littérature et engagement ».

Au programme: exposition Roger Coppe, exposés autour de Pierre Emmanuel, rencontres sur le thème « littérature et engagement aujourd’hui », et hommage à Marie-Ange Bernard. Les exposés ont été présentés entre autres par Jean Jauniaux, Axel Cornil et Caroline Lamarche.


16 novembre 2016: Ashraf Fayadh – Ecrire sous la dictature

16 novembre 2016: Ashraf Fayadh – Ecrire sous la dictature

PEN Belgique s’est associé à PEN Vlaanderen pour organiser à BOZAR une soirée consacrée à Ashraf Fayadh, poète palestinien condamné pour apostasie à 800 coups de fouets par l’Arabie Saoudite. A cette occasion, un recueil de poèmes inédits, plus de 16 fois 500 mots, écrits par des auteurs belges flamands et francophones a été édité. Une table ronde y évoquait la poésie et l’engagement d’Ashraf Fayad et, de façon plus large,  la liberté d’expression avec entre autres les écrivains Ali Bader et Sulaiman Addonia.


16 octobre 2016: Grande Rencontre – Henri VERNES

En 1937, Henri Vernes voyageait en Chine. Puis, pendant la Seconde guerre mondiale, il a été espion pour les services britanniques, et ne s’est pas arrêté en si bon chemin: il est devenu membre de PEN Belgique et père de Bob Morane! Henri Vernes a écrit plus de deux cents romans d’aventure qui ont fait rêver et initié à la lecture des générations de jeunes. S’il a tant marqué ces générations, c’est entre autres parce que Henri Vernes se nourrissait de grands auteurs : Alexandre Dumas, Blaise Cendrars, Jean Ray, Henri Charrière. Il aura marqué l’assemblée de cette soirée PEN club par son acuité, la franchise de ses souvenirs, son humour et la qualité de ses réflexions autour du rôle de la littérature.


16 septembre 2016: hommage à Huguette de Broqueville

Le 19 septembre 2016, à l’Association des Ecrivains belges de langue française, une séance d’hommage était consacrée à Huguette de Broqueville. La famille de celle qui a été la Présidente de PEN club Belgique de 1998 à 2015 ainsi que de nombreux membres de l’association étaient présents pour cette soirée coordonnée par l’écrivain et académicien Jean-Baptiste Baronian. Ce dernier a rendu un brillant hommage à Huguette de Broqueville et à son oeuvre, ce qui a offert un des moments les plus poignants de cette soirée: l’audition d’extraits sonores d’une rencontre entre Huguette de Broqueville et Jean-Baptiste Baronian autour du Journal de la jeune Lydia 1913-1914.

​Elise Bussière, Secrétaire de Pen Belgique, y a lu le texte d’hommage de Jean Jauniaux, Président actuel, qui n’avait pu être présent. Ensuite, Claire Anne Magnès, véritable mémoire de PEN club, a mis en exergue, dans un texte plein d’émotion et de poésie, différents moments de l’engagement de Huguette : pétitions, libération d’un écrivain bosniaque, le congrès international de PEN à Moscou, sa révolte au sujet de la Tchétchénie, sans oublier les indignations de la célèbre Bécasse.

La soirée s’est achevée par une critique littéraire de grande qualité réalisée par Anne Richter sur Lydia, l’éclat de l’inachevé.

Des hommages croisés au cours d’une soirée à la hauteur d’une femme qui a marqué PEN club Belgique par sa posture engagée et indignée.


6 juin 2016: Grande Rencontre – Pascale BOURGAUX

Dans le cadre des Grandes Rencontres de PEN club Belgique, Pascale Bourgaux, grand reporter a répondu aux questions de Jean Jauniaux président de PEN club Belgique à propos de ses deux ouvrages: 

Les Larmes du Seigneur afghan (Editions Dupuis) et Moi, Viyan, combattante contre Daech (Fayard).

​Une femme impressionnante pour une soirée toute en intensité et en humour.


7 mars 2016: Grande Rencontre – Thierry WOLTON

Le 7 mars 2016, Thierry Wolton était l’invité d’une Grande Rencontre de PEN club Belgique. Il était interviewé par Jean Jauniaux, nouveau Président de l’association.Thierry Wolton a évoqué avec passion Une histoire mondiale du communisme, son dernier essai en date, dont les deux premiers volumes sur trois sont parus chez Grasset. Cet ouvrage appartient à une catégorie de récits qui emportent le lecteur comme un esquif dans les eaux tourmentées du torrent. La soirée portée par la fougue de l’écrivain s’est inscrite dans cette veine également. Des échanges passionnants pour évoquer l’utopie fracassée du communisme.

En clôture de séance, PEN club Belgique a nommé trois femmes « membres d’honneur » du centre belge francophone de P.E.N. International : Mahvash Sabet (poète, Iran), Narges Mohammadi (journaliste, Iran), Fatima Naoot (poète, Egypte).

Chaque année, la « Journée internationale de la femme » est l’occasion pour  P.E.N. International de signaler à l’attention de ses membres, des médias et des gouvernements concernés des femmes écrivains emprisonnées.